Le Festival Musical de Namur est fier de vous présenter Florian Noack, un beau musicien selon notre cœur. Il nous propose ici un programme original collant au thème de cette édition composé de petites pièces tout en contraste. Assurément un joli voyage de piano baltique par un artiste curieux et singulier.

A 27 ans, le pianiste belge Florian Noack s’est imposé avec une forme de discrétion peu habituelle chez les jeunes artistes en quête de notoriété. C’est un jeune homme svelte, d’allure modeste, qui se met au piano avec aussi peu de manières que s’il était chez lui pour une séance de travail.
Le pianiste développe un son clair, plutôt léger, usant d’une délicatesse particulière dans le médium. Il y a une grande homogénéité dans la ligne de ce piano qui file droit. Il nous livre la musique avec une honnêteté fière, délivrée des courtoisies de circonstance. Il faut dire que le pianiste s’est, depuis longtemps, singularisé par son appétit d’insatiable découvreur, plus curieux des raretés que du grand répertoire qu’il dit avoir arpenté comme à ­rebours. C’est ainsi que Florian Noack déclarait dans une interview : « A 14 ans, je jouais davantage de Clementi que de Beethoven, de Medtner que de Rach­maninov, et je travaillais des études d’Alkan alors que je n’avais jamais joué le moindre morceau de Liszt. » Ce qu’il apparente, selon ses propres termes, à « une sorte de bienheureuse crise d’adolescence ! »_ Le Monde

Piano - Florian Noack